Genre: Roman
Nombre de pages: 396
Date de sortie: 27/03/2014
Prix support papier: 21€90
Prix format numérique: 13€99
ISBN: 9782845636767
Editions: XO Editions
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Synopsis:
Alice et Gabriel n’ont aucun souvenir de la nuit dernière…
… pourtant, ils ne sont pas près de l’oublier.
New York, huit heures du matin.
Alice, jeune flic parisienne, et Gabriel, pianiste de jazz américain, se réveillent menottés l’un à l’autre sur un banc de Central Park. Ils ne se connaissent pas et n’ont aucun souvenir de leur rencontre.
La veille au soir, Alice faisait la fête avec ses copines sur les Champs-Élysées tandis que Gabriel jouait du piano dans un club de Dublin.
Impossible ? Et pourtant…
Les questions succèdent à la stupéfaction. Comment se sont-ils retrouvés dans une situation aussi périlleuse ? D’où provient le sang qui tache le chemisier d’Alice ? Pourquoi manque-t-il une balle dans son arme ?
Pour comprendre ce qui leur arrive et renouer les fils de leurs vies, Alice et Gabriel n’ont pas d’autre choix que de faire équipe. La vérité qu’ils vont découvrir va bouleverser leur existence…
Je crois qu’en tout homme, il y a un autre homme. Un inconnu, un Conspirateur, un Rusé.
Stephen KING |
Ce livre de 396 pages se lit rapidement. Il contient 28 chapitres, répartis dans 4 parties. La police d'écriture est assez grosse.
Le personnage principal et la narratrice est Alice Schäfer
Les personnages secondaires sont Gabriel Keyne, Seymour, Erik Vaughn, entre autres ...
Angélique
Extrait:
D’abord le souffle vif et piquant du vent qui balaie un visage.
Le bruissement léger des feuillages. Le murmure distant d’un ruisseau. Le piaillement discret des oiseaux. Les premiers rayons du soleil que l’on devine à travers le voile de paupières encore closes.
Puis le craquement des branches. L’odeur de la terre mouillée. Celle des feuilles en décomposition. Les notes boisées et puissantes du lichen gris.
Plus loin, un bourdonnement incertain, onirique, dissonant.
Alice Schäfer ouvrit les yeux avec difficulté. La lumière du jour naissant l’aveuglait, la rosée du matin poissait ses vêtements. Trempée de sueur glacée, elle grelottait. Elle avait la gorge sèche et un goût violent de cendre dans la bouche. Ses articulations étaient meurtries, ses membres ankylosés, son esprit engourdi.
Lorsqu’elle se redressa, elle prit conscience qu’elle était allongée sur un banc rustique en bois brut. Stupéfaite, elle découvrit soudain qu’un corps d’homme, massif et robuste, était recroquevillé contre son flanc et pesait lourdement sur elle.
Alice étouffa un cri et son rythme cardiaque s’emballa brusquement. Cherchant à se dégager, elle bascula sur le sol puis se releva dans le même mouvement. C’est alors qu’elle constata que sa main droite était menottée au poignet gauche de l’inconnu. Elle eut un mouvement de recul, mais l’homme resta immobile.
Merde !
Son cœur pulsa dans sa poitrine. Un coup d’œil à sa montre : le cadran de sa vieille Patek était rayé, mais le mécanisme fonctionnait toujours et son calendrier perpétuel indiquait : mardi 8 octobre, 8 heures.
Bon sang ! Mais où suis-je ? se demanda-t-elle en essuyant avec sa manche la transpiration sur son visage.
Elle regarda autour d’elle pour évaluer la situation. Elle se trouvait au cœur d’une forêt dorée par l’automne, un sous-bois frais et dense à la végétation variée. Une clairière sauvage et silencieuse entourée de chênes, de buissons épais et de saillies rocheuses. Personne aux alentours et, vu les circonstances, c’était sans doute préférable.
Alice leva les yeux. La lumière était belle, douce, presque irréelle. Des flocons scintillaient à travers le feuillage d’un orme immense et flamboyant dont les racines trouaient un tapis de feuilles humides.
Forêt de Rambouillet ? Fontainebleau ? Bois de Vincennes ? hasarda-t-elle mentalement.
Un tableau impressionniste de carte postale dont la sérénité contrastait avec la violence de ce réveil surréaliste au côté d’un parfait inconnu.
Prudemment, elle se pencha en avant pour mieux distinguer son visage. C’était celui d’un homme, entre trente-cinq et quarante ans, aux cheveux châtains en bataille et à la barbe naissante.
Un cadavre ?Elle s’agenouilla et posa trois doigts le long de son cou, à droite de la pomme d’Adam. Le pouls qu’elle sentit en appuyant sur l’artère carotide la rassura. Le type était inconscient, mais il n’était pas mort. Elle prit le temps de l’observer un moment. Le connaissait-elle ? Un voyou qu’elle aurait mis au trou ? Un ami d’enfance qu’elle ne reconnaissait pas ? Non, ces traits ne lui disaient absolument rien.
Alice repoussa quelques mèches blondes qui lui tombaient devant les yeux puis considéra les bracelets métalliques qui la liaient à cet individu. C’était un modèle standard à double sécurité utilisé par un grand nombre de services de police ou de sécurité privée de par le monde. Il était même fort probable qu’il s’agisse de sa propre paire. Alice fouilla dans la poche de son jean en espérant y trouver la clé.
Elle n’y était pas. En revanche, elle sentit un calibre, glissé dans la poche intérieure de son blouson de cuir. Croyant retrouver son arme de service, elle referma ses doigts sur la crosse avec soulagement. Mais ce n’était pas le Sig Sauer utilisé par les flics de la brigade criminelle. Il s’agissait d’un Glock 22 en polymère dont elle ignorait la provenance. Elle voulut vérifier le chargeur, mais c’était difficile avec une main entravée. Elle y parvint néanmoins au prix de quelques contorsions, tout en prenant garde à ne pas réveiller l’inconnu. Visiblement, il manquait une balle. En maniant le pistolet, elle prit conscience que la crosse était tachée de sang séché. Elle ouvrit complètement son blouson pour constater que des traînées d’hémoglobine coagulée maculaient également les deux pans de son chemisier.
Bordel ! Qu’est-ce que j’ai fait ?
Il commence à écrire lorsqu’il est étudiant. A 19 ans, fasciné par les Etats-Unis, il séjourne plusieurs mois à New York et dans le New Jersey. Il y travaille comme vendeur de crèmes glacées et cohabite avec des travailleurs de toutes nationalités. Il dit avoir beaucoup appris de cette période. En tout cas, il rentre en France avec des idées de romans plein la tête.
Il passe une licence de sciences économiques et réussit le Capes de sciences-éco, pour exercer avec conviction le métier de professeur.
Après un accident de voiture, il débute l’écriture d’une histoire ayant pour point de départ une Expérience de Mort Imminente vécue par un enfant. Et Après... sort en librairie en janvier 2004. Porté par une atmosphère unique et une écriture moderne, le roman séduit les lecteurs dès sa parution. Grâce au bouche à oreille, il sera vendu à plus de deux millions d’exemplaires et traduit dans une vingtaine de langues.
Cette incroyable rencontre avec les lecteurs se poursuit par l’immense succès de tous ses titres : Sauve-moi, Seras-tu là ?, Parce que je t’aime, Je reviens te chercher, Que serais-je sans toi ?, La Fille de Papier, L’Appel de l’ange et 7 ans après...
Mêlant intensité, suspense et amour, ses romans ont fait de lui un des auteurs français favoris du grand public, traduit dans le monde entier, et adapté au cinéma.
Et Après…→XO éditions (2004)
Sauve-moi→XO éditions (2005)
Seras-tu là ?→XO éditions (2006)
Parce que je t’aime→XO éditions (2007)
Je reviens te chercher→XO Editions (2008)
Que serais-je sans toi ?→XO Editions (2009)
La fille de papier→XO Editions (2010 )
L’appel de l’ange→XO Editions (2011)
7 ans après...→XO Editions (2012 )
Demain→XO Editions (2013)